Voici mon sujet d'histoire de l'art.. un truc assez chaud, j'ai rien comrpis et j'ai brodé comme je pouvais
le sujet :
http://thomas.tourral.free.fr/boeuf.jpgce que j'ai répondu :
Questions :
1/ Appartenant au
mouvement du siècle d’or hollandais, on retrouve dans ce tableau une touche de
classicisme et/ou de caravagisme. Le statisme de l’objet, la lumière, le thème
nous rappel ces mouvements. D’après le texte de G.C. Argan, ce tableau est une nature
morte, mais exprime bien plus qu’une simple représentation d’une carcasse de
bœuf. Il exprime, toujours d’après le texte, le destin des hommes, les
conditions de ces hommes mais aussi du peintre ; son propre être. Ce
tableau aurait pu s’inscrire dans le mouvement expressionniste s’il avait été
de la même époque, voir dans le mouvement réaliste. L’expression violente de
l’homme face à son destin, face à la réalité.
Rembrandt s’identifie aux sujets qu’il peint. Au lieu de
seulement représenter une nature morte, une scène de cuisine, il s’imagine être
le sujet afin de mieux reproduire ses détails, afin de mieux mettre en scène
les éléments pour s’identifier à eux.
2/ Rembrandt peint
une nature morte mais qu’il embellit. Sur le fond sombre du tableau, on peut
distinguer la carcasse du bœuf grâce à une lumière venant du haut. Cette
lumière fait ressortir les nuances de rouges et de jaunes de la carcasse, mais
aussi tous les détails et finalement met en valeur le bœuf en entier. Il peint
avec de grosses touches de pinceau, donnant du relief au sujet. La qualité des
détails amène de la beauté à un tableau de crucifixion animal plutôt sordide.
Comme le dit Argan, on a l’impression que Rembrandt utilise des morceau de
chairs prélevés directement de l’animal pour mieux représenter l’animal donnant
du réalisme à l’ensemble.
3/ On peut se poser une multitude de questions sur ce
tableau. Faire du beau avec un sujet plutôt morbide, un questionnement sur
qu’est ce qui est beau et ne l’est pas ? Un rapport entre la crucifixion
d’un homme et une bête ; une mise à nue de l’animal mais également une
image de l’homme ? Es-ce le destin des hommes ? Une autre
représentation de la crucifixion ?
Je rejoins l’auteur quand il dit que Rembrandt a voulu se
représenter et représenter en même temps l’homme. Ce tableau me fait vraiment
penser aux tableaux expressionnistes. Rembrandt prend conscience de sa
position, de sa condition d’homme et l’exprime en faisant un autoportrait
métaphorique de lui. Et comme nous dit Argan, une lumière vient éclairée le
bœuf comme une lueur d’espoir dans les ténèbres qui l’entour.
Argan parle de Kierkegaard à la fin de son texte. Ce
dernier parle de la religion et des hommes, il soutient que :
« Le doute est un élément de foi, et qu'il est
impossible d'obtenir une certitude objective à propos d'une doctrine religieuse
telle que l'existence de Dieu ou la vie du Christ ».
En regardant le tableau de Rembrandt, je me demande s’il
n’a pas voulu également se poser des questions sur la religion. Mettre à la
place du Christ un bœuf écorché. Quelle place a-t-on par rapport à la religion,
à Dieu ?
Rembrandt exprime une sorte de désespoir existentiel, se
demandant quelle est sa position par rapport au monde qui l’entour ; mais
aussi la position de l’homme.
alors? je m'en suis bien sortit?
Sujet: le boeuf écorché 